5 bonnes raisons d'aller à Eurofonik #13

Des notes de musiques cajun, balkanique, bretonne ou indienne : c’est peu dire que les festival Eurofonik, qui revient pour une 13e édition, aime les contrastes et les voyages sonores. Avec un leitmotiv, inchangé depuis la création du festival en 2016 : faire vivre les musiques traditionnelles d’Europe et d’ailleurs.

Pour danser et découvrir les bal traditionnels

Elles sont si nombreuses qu’on peut parler d’âme du festival : les danses sont un dénominateur commun à ces 10 jours. Une danse tantôt folklorique comme avec le duo irlandais formé par Blackie O’Connell et Eoghan Neff, une fusion réussie entre la culture traditionnelle du comté de Clare (sud-ouest du pays du trèfle) et le rock anglo-saxon, à retrouver le 7 mars. Ou des danses plus syncopées et électroniques, faites pour les amoureux du clubbing, avec deux dates à ne pas manquer : le 13 mars à Trempo, pour une soirée gesticulante aux saveurs portugaises et balkaniques (Ana Lua Caiano + Gordan) ; et le 14 mars, pour un mix grisant de différentes sonorités, à Macadam puis au Ohm Tow (DJ Wonderbraz + Aimé & Gros Sabot).

Le festival Eurofonik, c’est aussi l’occasion de découvrir des bals traditionnels, comme avec ce P’tit bal des familles, dédié aux cultures irlandaises ; ou cette scène ouverte, suivi d’un bal, consacrée aux musiques traditionnelles folkloriques du pays nantais.    

Pour vivre un moment en famille

Avis aux parents qui souhaiteraient partager un moment avec leurs enfants : on vient à Eurofonik à tout âge. « Le festival est un évènement atypique, imprégné des droits culturels et au service des valeurs de l’éducation populaire, confirme Maël Hougron. Cette dimension de transmission est très importante pour nous. D’où une programmation adaptée à tous les âges, avec de nombreux temps à partager en famille ».

Parmi les rendez-vous jeune public : une heure du conte pour plonger dans la magie de récits de fées venues d’outre-Rhin (Märchenstunde, le 14 mars) ou une découverte ludique de l’accordéon diatonique (le 9 mars, avec Hervé Salaün).

Pour assouvir sa gourmandise

Cette année, le festival se fait gourmand et gourmet. « Derrière les musiques traditionnelles, il y a aussi un goût prononcé pour le partage. Et quoi de mieux qu’un bon plat pour passer des moments ensemble ? » fait mine d’interroger Maël Hougron.
Parmi les balades gustatives qui raviront les papilles : une dégustation de cidres européens le 7 mars ou de fromages le 15.

Pour découvrir d'autres cultures

Au-delà du rendez-vous festif et populaire (évènements très accessibles, voire gratuits selon les dates) que constitue Eurofonik, le festival invite aussi à plonger dans l’histoire et la portée culturelle d’esthétiques musicales du monde entier. Ainsi de cette masterclass avec Blackie O’Connell le 8 mars ou cette exploration d’archives sonores en langue bretonne le 15 mars.

Pour voyager dans la métropole

Depuis 2016, le festival adopte un format vagabond sur la métropole nantaise, avec de nombreux lieux à découvrir. Outre le village Eurofonik qui pose bagages comme de coutume à Europa Nantes, sur l’île de Nantes, d’autres espaces sont investis, du château des ducs de Bretagne à Stereolux à Nantes, en passant par le centre culturel breton Yezhoù ha Sevedanur à Saint-Herblain ou l’Ormédo à Orvault.

« Avec Eurofonik, c’est une idylle qui dure depuis plusieurs années maintenant, témoigne ainsi Laurent Decès, directeur de Stereolux. C’est un réel plaisir d’accueillir ce festival entre nos murs, car c’est l’occasion de mettre en avant des musiques aussi rares que riches. »