Il constitue l’ossature du jardin des Plantes. Arrivé pour la première fois en Europe en 1711 à Paimbœuf puis à Nantes. Son parfum est cité par l’écrivain Julien Gracq. Son nom lui a été attribué en hommage à Pierre Magnol, célèbre botaniste. Il est aujourd’hui présent dans nos parcs, jardins et boulevards et peut atteindre 20 mètres de haut.
Camélia
La plus grande collection de camélias de France est à Nantes ! Au départ cultivés en intérieur, c’est Ferdinand Favre, industriel et ancien maire de la ville (de 1832 à 1865), qui a eu l’idée de leur apprendre à s’habituer au froid en faisant des croisements et hybridations.
Tulipier de Virginie
C’est le marquis Barrin de la Galissonière, ambassadeur au Canada, qui a ramené cet arbre feuillu de la famille des Magnoliacées. Il est devenu un arbre emblématique puisque son bois a servi à la construction du Grand éléphant des Machines de l’île. Et aujourd’hui, le plus bel exemplaire du département est observable devant le manoir de Procé !
Pin de Wollemi
Découvert par hasard en 1994 dans un canyon isolé du Parc National de Wollemi en Australie, cet arbre est aujourd’hui l’un des plus rares du monde. Il fait partie de la famille des Araucariacées, dont l’origine remonte à 200 millions d’années. En 2009, le jardin des Plantes a accueilli plusieurs spécimens pour participer au plan de sauvegarde du gouvernement australien.
Angélique des estuaires
Cette plante ne pousse que dans les estuaires de la Loire, de la Charente, de la Gironde et de l’Adour. Décrite en 1859 par le botaniste James Lloyd dans l’estuaire de la Loire, elle a une durée de vie courte, de 3 à 4 ans. En raison des aménagements portuaires et de l’urbanisation, elle est menacée d’extinction.
Fritillaire pintade
Plante emblématique des prairies humides, elle est notamment présente sur les 100 hectares des prairies de Mauves. On y trouve jusqu’à 100 fleurs au mètre carré ! La légende raconte que les prairies devenaient mauve à cause de la couleur de cette plante...