A comme Anniversaire
La Folle Journée de Nantes a 30 ans ! « C’est un anniversaire qu’il faut célébrer et qui prend position dans une très grande année culturelle nantaise, avec un public de retour », se félicite Aymeric Seassau, adjoint nantais à la culture. Depuis 1995, le concept imaginé par René Martin – un festival de musique classique aux concerts courts et aux tarifs accessibles – a essaimé en France et à l’international (depuis 2005 dans cinq villes du Japon, à Varsovie depuis 2010, à Ekaterinbourg en Russie depuis 2015…).
B comme billetterie
140 000 billets sont édités lors du festival et sont mis en vente à compter du samedi 9 décembre à 9h en ligne, dans les Espaces culturels Leclerc Atlantis et Paridis et dans une billetterie spécialement ouverte de 9h à 17h à la Cité des congrès. « On souhaitait retrouver un point physique en centre-ville, comme aux débuts du festival », sourit François Gabory, son directeur. À partir du 31 janvier 2024, jour d’ouverture du festival, les billets pourront aussi s’acheter aux guichets de la Cité des congrès. Les tarifs des concerts s’échelonnent de 0 à 39€. Le dispositif Carte blanche permet à ses bénéficiaires de bénéficier d’un tarif unique de 5€ pour tous les concerts.
D comme Durée
C’est l’un des piliers du festival : les concerts de la Folle journée n’excèdent pas 45 minutes. « Cela permet d’enchaîner facilement les concerts », souligne François Gabory.
E comme Enfants
L’accessibilité au jeune public reste « une marque de fabrique » : 10 000 places sont réservées aux scolaires, les tarifs réduits s’appliquent jusqu’à 30 ans, et un nouveau tarif Tribu est instauré à destination des familles : 50% du tarif plein pour l’achat de 2 places adultes et de 2 places enfants minimum (0 à 18 ans). Initiés en 2023, des concerts destinés aux bébés sont programmés pour cette 30e édition, dans la salle 800, avec Emmanuelle Bertrand et Pascal Amoyel. « On pourra accueillir près de 3 000 bébés en tout ! », précise le directeur artistique du CREA-Folles Journées, René Martin.
H comme Halle
« Faire de la grande halle un poumon qui respire, autour de son kiosque », c’est l’ambition des organisateurs de La Folle Journée, qui ne lésinent pas sur l’accueil et l’animation : boutique officielle, stands, espace Jeunesse dédié aux familles et aux enfants, écoute de la musique par conduction osseuse avec Losonantes, exposition rétrospective en partenariat avec Ouest-France... De nouveaux espaces de bar et de restauration sont ouverts au Café de la Cité, le Baroque au bar de la salle 800, le Baryton sur la mezzanine, le Valmy sur le parvis nord avec une terrasse extérieure.
I comme Inspiration
L'édition des 30 ans se place sous le thème « Origines ». « Je voulais rassembler tous les compositeurs que nous avons présentés et tous les thèmes originaux qui ont enrichi La Folle Journée, explique René Martin. J’ai pensé que les origines étaient une bonne direction, car ce thème permet de mettre en lumière les traditions musicales qui ont nourri l’inspiration des compositeurs au fil des siècles. » Trois directions seront explorées : les écoles nationales, apparues au 19e siècle et inspirées par les traditions populaires de leurs pays respectifs ; l’évolution des formes musicales et celle des instruments ; les œuvres fondatrices, qui ont ouvert, « par leur caractère foncièrement novateur, des directions nouvelles, influençant de fait le cours de la musique ». Des Quatre saisons de Vivaldi à West Side Story de Leonard Bernstein, c’est un défilé de « tubes » qui est ainsi attendu dans les auditoriums...
O comme Originaux
Chaque édition du festival donne lieu à des projets originaux, et celle des 30 ans ne fait pas exception. Des exemples ? Roots du violoniste Nemanja Radulovic, « un tour du monde musical qui rend hommage aux traditions mélodiques de plus de vingt pays » ; Cosmosono avec l’Ensemble Calliopée, « un programme autour des ondes gravitationnelles » ; Tsuzamen, avec Sirba Octet et la Maîtrise de la Perverie, « un voyage bouleversant dans la musique des peuples juif, tzigane, arménien »...
P comme Pédagogie
« Cette Folle Journée sera pédagogique puisque chaque concert va raconter l’histoire d’une période musicale », poursuit René Martin, qui souhaite « des concerts encore plus accessibles » : J’ai demandé aux artistes de présenter les œuvres et donner des clés pour les comprendre. »
R comme Radio
Comme chaque année depuis la première édition, en 1995, France Musique sera présente à Nantes pour faire vivre en direct La Folle Journée. « La musique classique n’est pas un art élitiste », assure Stéphane Grant, directeur des programmes de France Musique, pour qui le festival nantais est « un événement à la fois populaire et exigeant ». Les auditeurs de la radio publique pourront écouter sur 98.8 des matinales spéciales, une nuit d’archives (du vendredi au samedi), des concerts en direct, dont celui de clôture retransmis également sur Arte (dimanche à 17h30). France Bleu Loire Océan, autre partenaire média, proposera des pages spéciales dans ses rendez-vous d’actualité.
S comme Semitan
Grâce au partenariat conclu entre le transporteur nantais et la Cité des congrès, les porteurs de billets de La Folle Journée peuvent voyager toute la journée sur le réseau de transports en commun. À noter aussi que trois concerts seront proposés à bord de tramways durant le festival...
Jeu concours Folle Journée
A l'occasion de la Folle Journée 2024, la ville de Nantes organise un jeu concours du 29 au 31 janvier 2024. Rendez-vous sur notre page Instagram pour participer !