Vendredi 21 janvier, le Premier ministre Jean Castex a posé la première pierre du nouvel hôpital public, qui ouvrira en 2027. Financé par l’État et le CHU, il embarque 1515 lits et rassemble, sur un même site, soins, formation, innovation et recherche.
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Un geste symbolique. Sur l’Île de Nantes et sous un grand soleil, à proximité du pont des Trois-Continents, le Premier ministre, Jean Castex, a posé la première pierre du futur centre hospitalier universitaire, ce vendredi 21 janvier. Accompagné notamment par Johanna Rolland, maire de Nantes et présidente de Nantes Métropole, le chef du gouvernement a salué un « projet d’ampleur ». « Cette ville dans la ville », selon les mots du directeur du CHU, Philippe El Saïr, rassemblera sur un même site les services de l’actuel Hôtel-Dieu, de l’hôpital mère-enfant (Nantes) et une partie de l’hôpital Laennec (Saint-Herblain).
Cette reconstruction du CHU est en effet d'ampleur à plus d’un titre : sur une surface de 220 000 mètres carrés, l’hôpital disposera de 13 bâtiments avec des allées et de la verdure, de 1515 lits et places (dont 90 % de chambres individuelles) et permettra d’augmenter les capacités d’accueil en soins critiques de 10 %. Il est chiffré à 1,25 milliard d’euros, financé pour un tiers (400 millions) par l’État, un tiers par le CHU sur ses fonds propres et le tiers restant par des emprunts. Le gros des travaux débute en mai prochain pour une livraison en 2027. « C’est un hôpital public ouvert sur la ville, au cœur des transitions à l’œuvre dans notre société, qui émerge, explique Johanna Rolland. Il consommera notamment 30 % d’énergie en moins et sera en lien étroit avec l’ensemble des partenaires du territoire, offrant un environnement agréable pour contribuer au bien-être des patients, des visiteurs comme des professionnels. »
La santé à 360° est au cœur de ce nouvel hôpital, ce grand service public de santé régional, au service de l’ensemble de nos territoires et de leurs habitants. Le futur CHU, c’est la garantie d’un égal accès aux soins pour toutes et tous et la création d’un grand quartier de la santé, véritable pôle national d’excellence en santé pour la formation, la recherche et l’innovation, avec Nantes Université, les laboratoires et les acteurs économiques.
Johanna Rolland, maire de Nantes et présidente de Nantes Métropole
Unique en France, le nouveau CHU embarque avec lui le futur quartier de la santé. Il sera notamment voisin d'un institut de recherche sur le thorax, la transplantation et le digestif (IRS 2020) et de la nouvelle faculté de santé de Nantes, qui regroupera la faculté de médecine et 11 formations paramédicales (sages-femmes, kinés, infirmières, etc.). Mais comment faciliter la desserte du site ? « Une attention toute particulière a été apportée à son accessibilité à travers sa desserte par deux lignes de tramway et une ligne de busway électrique et la création de 3600 places de stationnement », conclut Johanna Rolland.
Un "pôle longévité" sur le site de Laënnec
140 lits seront répartis, en gériatrie, à l’hôpital nord Laënnec, pour anticiper le vieillissement de la population. En complément, une centaine de lits seront créés dans les différents hôpitaux de l’agglomération nantaise, d’ici à 2030, portant à près de 300 places supplémentaires (en médecine et soins de suite) pour le CHU de Nantes et le Groupement hospitalier de territoire.