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Sur l’île de Versailles, du neuf à la Maison de l’Erdre

ActualitésPublié le 13 avril 2023

L’équipement municipal, qui propose des expositions permanentes et temporaires sur les écosystèmes de l’Erdre et sur l’Asie, rouvre ses portes avec des nouveautés.

Le cœur de l’île de Versailles abrite la Maison de l’Erdre. Cet équipement municipal sensibilise les visiteurs aux écosystèmes de l’Erdre et propose des expositions sur le thème de l’Asie et de la nature. Il accueille chaque année 140 000 personnes et 3000 scolaires. Crédit : Rodolphe Delaroque/Nantes Métropole.
Le cœur de l’île de Versailles abrite la Maison de l’Erdre. Cet équipement municipal sensibilise les visiteurs aux écosystèmes de l’Erdre et propose des expositions sur le thème de l’Asie et de la nature. Il accueille chaque année 140 000 personnes et 3000 scolaires. © Rodolphe Delaroque/Nantes Métropole.

Au cœur de l’île de Versailles, la Maison de l’Erdre sort de quatre mois d’hibernation. Une longue trêve hivernale qui a permis à la bâtisse, aux allures de maison de thé japonaise, de se refaire une beauté. « Nous avons réalisé des travaux de peinture, les murs qui accueillent les expositions ont été refaits », indique Franck Coutant, responsable de l’événementiel à la direction Nature et jardins de la Ville. Principal changement pour les visiteurs : la dizaine d’aquariums présentant les espèces piscicoles locales ont disparu. « Ils étaient présents depuis les débuts dans les années 1980 et étaient arrivés en bout de course. Les animaux en captivité, ce n’est pas forcément le message que l’on souhaitait porter ici. On préfère s’orienter vers l’écologie de la rivière via l’exposition permanente dont les panneaux ont été réorganisés. »

L’équipement rouvre ses portes après 4 mois de trêve hivernale qui ont permis de réaliser des travaux de rafraîchissement. Principal changement pour les visiteurs : les aquariums présentant des espèces piscicoles locales ont été retirés. © Rodolphe Delaroque/Nantes Métropole.
L’équipement rouvre ses portes après 4 mois de trêve hivernale qui ont permis de réaliser des travaux de rafraîchissement. Principal changement pour les visiteurs : les aquariums présentant des espèces piscicoles locales ont été retirés. © Rodolphe Delaroque/Nantes Métropole.
Le bâtiment abrite une exposition permanente sur la biodiversité locale. © Rodolphe Delaroque/Nantes Métropole.
Le bâtiment abrite une exposition permanente sur la biodiversité locale. © Rodolphe Delaroque/Nantes Métropole.
La Maison de l’Erdre consacre une plus grande place aux expositions temporaires. Cassandre Boucher, artiste québécoise installée à Paris, présente jusqu’au 12 avril « La fabrique du sensible » : une œuvre tissée de 18 mètres carrés qui fait le lien entre la construction textile et le jardinage. Crédit : Rodolphe Delaroque/Nantes Métropole.
La Maison de l’Erdre consacre une plus grande place aux expositions temporaires. Cassandre Boucher, artiste québécoise installée à Paris, présente jusqu’au 12 avril « La fabrique du sensible » : une œuvre tissée de 18 mètres carrés qui fait le lien entre la construction textile et le jardinage. © Rodolphe Delaroque/Nantes Métropole.
Les visiteurs sont également invités à déambuler entre des panneaux suspendus, photographies du végétal dans les Ardennes. Deux autres artistes, sélectionnés dans le cadre d’un appel à projets, présenteront leur travail en 2023. Crédit : Crédit : Rodolphe Delaroque/Nantes Métropole.
Les visiteurs sont également invités à déambuler entre des panneaux suspendus, photographies du végétal dans les Ardennes. Deux autres artistes, sélectionnés dans le cadre d’un appel à projets, présenteront leur travail en 2023. © Rodolphe Delaroque/Nantes Métropole.

Plus d’expositions

 Autre nouveauté : une plus grande place accordée aux expositions temporaires. Pour la première fois, la Maison de l’Erdre a lancé un appel à projets. Trois candidatures ont été retenues sur les 48 déposées. Cassandre Boucher est la première artiste à exposer son travail jusqu’au 12 avril. Avec La fabrique du sensible, cette Québécoise, récemment installée à Paris, présente une œuvre tissée de 18 mètres carrés aux motifs colorés. « J’ai réalisé ce tissage en grande partie durant une résidence de création en Islande à l’automne 2021. Je me suis inspirée d’une technique traditionnelle québécoise - la catalogne - qui consiste à réutiliser des vieux vêtements et tissus domestiques usagés. » Cette pièce, avec un jardin potager imprimé, fait le lien entre la construction textile et le jardinage. « Ces deux pratiques peuvent sembler très différentes au premier abord mais elles se ressemblent dans la répétition, la lenteur et le soin apporté à ce que l’on fait. La fabrique du sensible, c’est l’idée de produire quelque chose, pas dans un but capitaliste, mais pour développer une relation à notre environnement. » Des panneaux suspendus, photographies du végétal dans les Ardennes, invitent également les visiteurs à la déambulation.

Deux autres artistes, sélectionnés dans le cadre de l’appel à projets, présenteront leur travail : Émilie Hirayama du 24 mai au 5 juillet et Zhu Hong du 8 juillet au 13 septembre.
En complément de cette programmation, la Maison de l’Erdre accueillera deux autres expositions - Takaki Takino du 19 avril au 18 mai et le mangaka Ryô Koshino du 16 au 27 septembre - en partenariat avec l’association Nantonaku. L’artiste Yu Jen-Chih clôturera la saison en partenariat avec le centre culturel taïwanais de Paris.

Pratique

La fabrique du sensible
Jusqu’au 12 avril
Les samedis et dimanches, de 10h à 12h30 et de 14h à 18h.
Les mercredis, de 10h à 12h30 et de 14h à 18h.
Maison de l’Erdre, île de Versailles

Gratuit.