À noter
Depuis 2005, la grue Titan jaune est classée au titre des monuments historiques – comme le sont aussi la grise et la noire.
Depuis début novembre, il n’est plus possible marcher aux abords de la grue jaune. En cause : l’installation d’un périmètre de sécurité par la Ville de Nantes, consécutive à la chute, le 29 octobre, d’un morceau de métal et de peinture appartenant au monument – symbole de la construction navale à Nantes. Cette chute avait blessé légèrement un passant. Dès le 8 novembre, les cordistes de l’entreprise Altitude 44 sont intervenus pour effectuer « un diagnostic en urgence, explique Olivier Chateau, adjoint au patrimoine et au quartier Île-de-Nantes. Le point le plus problématique mis en évidence concerne la cabine de la grue et son plancher corrodé. » Comment l’expliquer, alors qu’un contrôle visuel de l’édifice est effectué au moins une fois par an ?
Ciarán et Domingos, les deux tempêtes qui ont frappé la France au début de l’automne avec des vents à plus de 100 km/h, « ont certainement accéléré le phénomène normal de corrosion » continue l’élu. Afin « d’empêcher tout risque de chutes », un filet métallique et un pare-gravats ont été installés, les 16 et 17 novembre, notamment au niveau de la cabine. Place désormais à une investigation plus poussée par un bureau d’études spécialisé : « Celui-ci va nous conseiller sur les interventions à mener ». Une certitude : le diagnostic complet prendra plusieurs semaines. « Cette grue est symbolique et dit beaucoup de choses sur Nantes. On a à cœur de préserver ce patrimoine et de l’entretenir au mieux, à l’image de la restauration de la grue noire », conclut Olivier Chateau.
À noter
Depuis 2005, la grue Titan jaune est classée au titre des monuments historiques – comme le sont aussi la grise et la noire.