9 millions d’euros attribués à l’enseignement supérieur et à la recherche

Saviez-vous que le master en génie maritime proposé à Nantes Université était réputé dans le monde entier ? C’est l’une des nombreuses filières d’excellence qui existe sur notre territoire. Au total, 2 000 chercheurs travaillent dans la métropole et un habitant sur 10 est étudiant.  « Grâce à une politique d’investissement massive, la Métropole ambitionne d’être à la pointe de la recherche et de l’innovation d’ici 2030. C’est une stratégie d’avenir, car près de 12 000 emplois ont déjà été créés par la recherche sur le territoire », rappelle l’élue Aziliz Gouez, vice-présidente de Nantes Métropole en charge de l’enseignement supérieur et de la recherche. Pour ce faire, la collectivité va investir à hauteur de 35,6 M € dans le secteur de l’enseignement supérieur, dans le cadre du Plan État-Région 2021-2027, signé en 2022.
Dans cette enveloppe, 9,025 millions d'euros seront attribués à la réhabilitation ou à la construction de bâtiments essentiels à la recherche. Parmi eux :

1. Le projet de réhabilitation et d’extension du Laboratoire d’étude des résidus et contaminants dans les aliments (LABERCA) d’Oniris, école nationale VetAgroBio

Labellisé par la direction générale de l’enseignement et de la recherche du ministère de l’Agriculture, le laboratoire LABERCA étudie la sécurité chimique de l’aliment et ses effets sur la santé humaine. Pour mener à bien ses missions, des travaux de réhabilitation et d'agrandissement de ce laboratoire sont nécessaires sur 2 000m². Le projet a un coût global de 3,4 M€ et sera cofinancé par le FEDER React-UE (Fonds européen de développement régional ; 1,3 M€), l’État (0,425 M€), la Région (0,413 M€), Oniris (0,850 M€) et Nantes Métropole, qui apporte un soutien de 0,412 M€ à Oniris.

2. Le projet de construction d’un datacenter (centre de données) pour les 3 universités régionales sur le site de Polytech à la Chantrerie

Les trois universités ligériennes (Nantes Université, Le Mans Université et l’université d'Angers) ont souhaité créer un service mutualisé de datacenter (centre de données) et de réseau à très haut débit.

Le projet, dont la maîtrise d’ouvrage sera assurée par Nantes Université, vise la construction d’un bâtiment neuf d’une surface d’environ 790 m² sur le campus de la Chantrerie. Le projet a un coût global de 10 M€ et sera cofinancé par l’Etat (3M€), la Région (2,54 M€), Angers Loire Métropole (1,05 M€), Le Mans Métropole (0,525 M€) et Nantes Métropole, qui apporte un
soutien de 2,885 M€ à Nantes Université.

3. Le projet de rénovation et réhabilitation de deux bâtiments de recherche et du restaurant de l’Université Gustave Eiffel sur le campus de Bouguenais

L’établissement a engagé une démarche de refonte en profondeur de ses activités de recherche. L'opération de réaménagement globale du site envisage, dans une première phase, la réhabilitation de deux bâtiments de recherche et de la chaufferie, sur une surface de 6 500 m². Le projet a un coût global de 4 M€ et sera cofinancé par l’Etat (1 M€), la Région (1 M€) et Nantes Métropole, qui apporte un soutien de 2 M€ à l’Université Gustave Eiffel.

4. Le projet de Campus du futur pour l’Institut Mines Telecom Atlantique (IMTA) sur le campus de la Chantrerie

Le projet Campus du futur vise à développer les nouvelles pratiques d’enseignement permises par le numérique : notamment et la pédagogie collaborative et l’enseignement à distance. Le projet a un coût global de 1,979 M€ et sera cofinancé par l’État (1,239 M€), la Région (0,235 M€) et Nantes Métropole, qui apporte un soutien de 0,505 M€ à IMTA.

5. Le projet SEEMER, réhabilitation et restructuration du bâtiment S de l’IFREMER

Le projet prévoit la rénovation du plus important bâtiment scientifique du site de l’IFREMER à Nantes. L’ensemble de ces infrastructures modernisées permettra ainsi au centre Atlantique de l’IFREMER de se positionner comme un acteur majeur de l’écosystème de recherche et d’innovation du territoire dans le domaine des sciences de l’environnement, tout particulièrement sur le thème de « la santé des écosystèmes marins pour une santé unique ». Le projet a un coût global de 14 M€ et sera cofinancé par IFREMER (4,7 M€), la Région (3,25 M€), le FEDER (2,8 M€) et Nantes Métropole, qui apporte un soutien de 3,25 M€ à IFREMER.