Ce lundi 21 octobre, au pied du Grand Éléphant des Machines de l’île, il fait nuit noire. Mais sous Les Nefs, Nantes Urban Fit voit clairement la vie en rose. Pour la deuxième année consécutive, l’association et sa communauté de sportifs et de sportives se sont pliées en quatre pour mettre sous les feux de la rampe l’association Ma Parenthèse. Cette dernière, basée à Basse-Goulaine, accompagne et informe les femmes touchées par un cancer.
Acte libérateur
Tous les athlètes s’encouragent, rigolent, transpirent à grosses gouttes alors que les pompes s’enchaînent… Et cela, sans la moindre difficulté ! Ici, sous les consignes des coaches - tous bénévoles - on envisage le sport comme un acte libérateur et fédérateur. « Nantes Urban Fit existe depuis maintenant 10 ans, explique, sans reprendre son souffle, Fabrice Maunoury, l’un des entraîneurs. Nous nous retrouvons du lundi au vendredi sous les Nefs ou au pied du Carrousel des mondes marins lorsqu’il fait beau. Au début de cette aventure sportive, il n’y avait pas la foule… » Mais aujourd’hui et tous les autres jours de l’année, on se presse à ces entraînements totalement gratuits. Entre amis, entre collègues, entre sportifs plus ou moins confirmés.
L’objectif de Nantes Urban Fit ? « Faire bouger les Nantais ». Et ce soir-là, dans le cadre d’une parenthèse dédiée à Octobre Rose et en mouvement, il s’agit aussi de faire une bonne action… Alors que la séance est sur le point de se terminer, la bonne humeur est toujours de rigueur. Et contagieuse...
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