Selon l’Ademe, la fabrication des appareils électroniques est responsables de 60 à 90% de l’impact du numérique et les 10 à 40% restants viennent des réseaux, data centers… Le geste le plus impactant en tant que consommateur ou consommatrice pour réduire notre empreinte carbone numérique est donc d’éviter au maximum l’achat neuf. Au-delà de l’achat d’appareils reconditionnés, il est souvent possible de faire réparer ou bien de réparer soi-même.
Faire réparer
De nombreux réparateurs de smartphones ou d’appareils électroniques sont installés sur la métropole et peuvent rapidement changer un écran cassé, une batterie hors service, un micro en panne... Grâce au bonus réparation de 25€ pour un smartphone, 60€ pour une télévision, 50€ pour un ordinateur portable, la facture sera réduite pour vous si le réparateur est labellisé QualiRépar.
Il existe aussi quelques repair café ou atelier de bricolage dont certains bricoleurs bénévoles sont à l’aise avec l’électronique et peuvent vous aider à repérer une panne ou à réparer si vous avez la pièce. C’est le cas notamment du collectif La Bricole qui organise des ateliers bricolage dans des bars.
Réparer soi-même
Pour celles et ceux qui veulent tenter l’autoréparation, n’hésitez pas à vous rapprocher d’associations telles que PiNG. « Nous avons l’atelier Hyperlien, ouvert chaque jeudi de 15h à 21h où tout l’outillage pour démonter des appareils électroniques est disponible, explique Meven Marchand-Guidevay, chargé de projet. Nos salariés peuvent aider pour trouver le matériel, les ressources, éventuellement guider pour les premiers pas. Nous recommandons iFixit, où l’on trouve beaucoup de tutoriel pour réparer les téléphones, consoles, ordinateurs. Il y a aussi un marketplace bien fait pour trouver des pièces. »
L’association anime également un atelier réparation au Breil tous les premiers mardi du mois de 14h à 20h avec l’outillage adéquat également mais pas les pièces.
« Actuellement, quand on fait de l’autoréparation il faut faire attention à l’appariement des pièces, une pratique qui commence à arriver, alerte Meven Machand-Guidevay. Ce sont des verrous logiciels mis en place par les fabricants pour que l’on ne puisse réparer qu’avec leurs pièces. Exemple, vous avez un téléphone de marque A dont vous devez remplacer la batterie. Une puce dans votre téléphone sera capable de reconnaître si la nouvelle batterie est de la marque A ou d’une autre marque et le téléphone décidera alors de fonctionner ou non. »
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