Une comédie musicale queer, un thriller d'Alain Guiraudie : voilà les surprises qui vous attendent au festival CinéPride. Du 18 au 23 juin, dans le cadre du mois des fiertés, une riche sélection de films et de documentaires LGBTQIA+ seront présentés au Katorza pour ouvrir une fenêtre sur le monde et partager des univers. Parmi les films proposés, on retient aussi la comédie romantique The summer with Carmen, ou le documentaire Queendom.
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Pendant la crise sanitaire qui empêchait les grands événements publics, l’association Nosig a imaginé la Pride aux Balcons : une campagne de soutien à la communauté LGBTQIA+. Le principe est simple : afficher un drapeau arc-en-ciel à sa fenêtre ou à son balcon en signe de ralliement et de bienveillance, pendant le mois de juin (ou toute l’année pour les plus motivés). Qu’on soit directement concerné ou allié, la participation de chacun est la bienvenue. Les drapeaux peuvent être retirés dans les locaux de Nosig au 9 rue Magdeleine à Nantes. Nouveauté cette année : un tramway de la ligne 2 sera floqué aux couleurs arc-en-ciel et circulera sur la ligne (de terminus à terminus) du 1er juin matin au 17 juin
Pendant le mois de juin, les bibliothèques et médiathèques nantaises se mobilisent pour valoriser des ouvrages sur les questions de genre ou d’identité sexuelle : documentaires, romans, BD, ados, jeunesse, musique et cinéma sont à découvrir et témoignent d’une riche expression littéraire et artistique. Voici un aperçu de la sélection. Les usagères et usagers pourront participer à la mise en valeur de ces documents, en rédigeant des coups de cœur aux couleurs du drapeau LGBTQIA+.
Très impliqué dans ce mois des fiertés, le média nantais Fragil vous invite à une série d'événements et de conférences et assure une semaine d'éducation aux médias sur le sujet des représentations LGBTQIA+ dans les collèges et les lycées, du 10 au 13 juin.
La Pride (Marche des fiertés) commémore les émeutes de Stonewall aux États-Unis en juin 1969. Une date emblématique de la lutte pour les droits des personnes LGBTQIA + dans le monde. Depuis, cette période symbolique du mois de juin permet aux personnes de la communauté, ainsi qu’à leurs alliées et alliés, de venir manifester contre les discriminations tout en faisant la fête. Musique, chars, animations… Le samedi 8 juin c’est toute la ville qui se pare des couleurs de l’arc-en-ciel !
Dès 11h, un village associatif vous attend Cours Saint-André. « Les stands sont des endroits privilégiés pour prendre contact. Si vous vous interrogez sur votre sexualité ou votre identité de genre, n’hésitez pas à venir en discuter avec nous », encourage Violette Cordaro, organisatrice de la Pride chez Nosig. Parmi les structures présentes : Nosig, Contact, Grey Pride, Sos Homophobie, Aides, Autre Cercle, la Maison des Adolescents ou encore Amnesty International.
La marche partira à 14h30 du Cours Saint-André. Cette année, la thématique porte sur l'intersexuation. « Les personnes intersexuées naissent avec des caractéristiques physiques ou hormonales qui ne correspondent pas aux définitions traditionnelles binaires des corps masculins ou féminins, éclaire Violette Cordaro. Alors que ces différences constituent une vraie richesse, elles sont encore mal comprises par la société et de nombreuses personnes intersexes subissent des traitements ou des opérations lourdes à la naissance ». Près de 12 000 personnes sont attendues et une douzaine de chars sont déjà prêts à faire rugir de la techno et des tubes interplanétaires. « La Pride est encore plus populaire qu’avant le covid, continue Violette Cordaro. Il y a des jeunes, bien-sûr, et aussi beaucoup de familles. C’est un moment unique où l’on peut être soi-même, dans un cadre bienveillant et non jugeant. C’est aussi le seul jour où certains couples homosexuels ou lesbiens peuvent s’embrasser ou se tenir la main publiquement en toute tranquillité. » Les plus noctambules sont invités à terminer la soirée au Warehouse jusqu’au petit matin.
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