Depuis dix, grâce à une politique volontariste, les surfaces agricoles (15 000 hectares) et le nombre d’exploitations (245) sont restés stables sur le territoire. Et le bio progresse. Pour aller plus loin, la Métropole a décidé de se doter d’une nouvelle politique publique, nourrie des recommandations du Conseil métropolitain des acteurs de l’alimentation (CMAA). « Le Plan local d’urbanisme métropolitain (PLUm) a permis de préserver nos zones agricoles jusqu’en 2020, mais la pression demeure importante, explique Delphine Bonamy, conseillère métropolitaine déléguée à l’agriculture et à l’alimentation. Il faut accélérer pour construire un modèle agricole et alimentaire durable. » Plusieurs mesures ont ainsi été adoptées pour soutenir la filière agricole locale, garantir l’accès à une alimentation de qualité pour tous les habitants et assurer une partie de l’autonomie alimentaire du territoire. Parmi les actions phares : la possibilité pour la collectivité d’acquérir des terrains ou des logements agricoles grâce à un budget de 1,5 millions d’euros par an, l’expérimentation d’une « caisse commune alimentaire », ou encore un parrainage entre plusieurs fermes et écoles du territoire.